Ça brûle

Vendez-nous !

Côté abonnements, ça se maintient – et c’est ce qui sauve CQFD. Mais les ventes en kiosque, ça devient la Bérézina, la fuite à Varennes et le Titanic réunis. Alors, si vous pouvez aider à la diffusion du journal...
Par Etienne Savoye.

Alors, bon, vous nous connaissez, on n’a jamais été trop obnubilés par les chiffres, gagne-petit que nous sommes. On sait bien qu’on ne tutoiera jamais les sommets et que nos positionnements nous condamnent à une éternité de ventes en marge. Il n’empêche : cela fait désormais quelques années que nous constatons avec un certain désarroi le déclin inexorable de nos ventes en kiosques. Pour les abonnements, ça se maintient (ce qui nous sauve), mais sacrebleu, les ventes directes, ça devient la Bérézina, la fuite à Varennes et le Titanic réunis.

Il y a des raisons logiques (la disparition progressive de ces navires amiraux de la vie sociale et médiatique qu’étaient les kiosques de France et de Navarre, oh Lord), et d’autres plus nébuleuses. Mais une chose est sûre : il y a peu de chances que ça s’inverse. Voilà pourquoi on se permet de vous livrer encore une fois la seule chose capable de maintenir ce canard en vie, si vous y tenez : aider à sa diffusion.

Cela peut passer par plein de choses : le bouche-à-oreille compulsif ; l’abonnement à ta tante Gwendoline ; la vente de notre canard en manif ou au marché (suffit de nous envoyer un mail pour recevoir des exemplaires à diffuser) ; les petites phrases déçues à destination des kiosquiers, libraires ou bibliothèques (« Oh, vous n’avez pas CQFD ? Mais comment est-ce possible ? Absent, le meilleur journal du monde ? Vous me décevez !  ») ; la pub éhontée sur les réseaux asociaux ; ou bien la vente forcée au coin d’une rue à des notables terrifiés par vos piercings (« Z’en prenez dix où je vous chante L’Internationale en boucle  »)…

Soyez créatifs, merde, osez, disruptez. Et c’est ainsi que nous pépierons encore longtemps dans l’hiver médiatique, piou piou invincible.

Cet article fantastique est fini. On espère qu’il vous a plu.

Nous, c’est CQFD, plusieurs fois élu « meilleur journal marseillais du Monde » par des jurys férocement impartiaux. Plus de vingt ans qu’on existe et qu’on aboie dans les kiosques en totale indépendance. Le hic, c’est qu’on fonctionne avec une économie de bouts de ficelle et que la situation financière des journaux pirates de notre genre est chaque jour plus difficile : la vente de journaux papier n’a pas exactement le vent en poupe… tout en n’ayant pas encore atteint le stade ô combien stylé du vintage. Bref, si vous souhaitez que ce journal puisse continuer à exister et que vous rêvez par la même occas’ de booster votre karma libertaire, on a besoin de vous : abonnez-vous, abonnez vos tatas et vos canaris, achetez nous en kiosque, diffusez-nous en manif, cafés, bibliothèque ou en librairie, faites notre pub sur la toile, partagez nos posts insta, répercutez-nous, faites nous des dons, achetez nos t-shirts, nos livres, ou simplement envoyez nous des bisous de soutien car la bise souffle, froide et pernicieuse.

Tout cela se passe ici : ABONNEMENT et ici : PAGE HELLO ASSO.
Merci mille fois pour votre soutien !

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CQFD n°240 (avril 2025)

Dans ce numéro, un grand dossier « ruralité ». Avec des sociologues et des reportages, on analyse le regard porté sur les habitants des campagnes. Et on se demande : quelles sont leurs galères et leurs aspirations spécifiques, forcément très diverses ? Et puis, comment faire vivre l’idée de gauche en milieu rural ? Hors dossier, on tient le piquet de grève chez un sous-traitant d’Audi en Belgique, avant de se questionner sur la guerre en Ukraine et de plonger dans l’histoire (et l’héritage) du féminisme yougoslave.

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