Où l’on ne parlera pas des élections ni municipales ni européennes !

Vous connaissez la blague :

« – Combien faut-il d’utopistes pour changer une ampoule ?

C’est d’abord la société qu’il faut changer ! »

Eh bien, c’est un peu l’ambiance du dernier bouclage dans notre local marseillais. Vous passez la porte. Et là, venant du soleil qui inonde la rue en cet été hâtif, vos yeux ont besoin de quelques secondes pour s’adapter à l’obscurité : vous venez de pénétrer dans la Grotte. Au plafond, plus aucun des néons ne fonctionne. Pour toute lumière, des petites lampes de chevet dessinent des ombres spectrales. Oh ! Il y avait bien un halogène tout neuf, encore, le mois dernier. Mais un énième coup de surtension a eu raison de lui. C’est dans cette crypte que, pourtant, s’est concocté le numéro spécial Carnaval que vous tenez entre vos mains. Mais d’où vient-il, c’est esprit de fête, de charivari, d’espoirs fous qui semble souffler dans nos pages ? La crise ? La sinistrose ? La dérive sans fin du brouet politicard ? Nan, pas de ça chez nous ! Car, après l’épisode carnavalesque, viendra le dossier « Bière et vin autonomes » histoire d’épancher nos soifs de liberté. Puis viendra le dossier « Foot rebelle », que nous étions promis d’aborder depuis si longtemps. Et pour l’édition de cette été (oui, l’été est hâtif, on vous a dit), un numéro double « Les milles révolutions quotidiennes » de derrière les fagots nous titille les papattes. Alors, vous voyez, même dans le noir et sans le sou, le Chien rouge est d’humeur roublarde et mordante.

Mais quand même, si vous êtes électricien sur Marseille, un coup de main serait le bienvenu.

Cet article fantastique est fini. On espère qu’il vous a plu.

Nous, c’est CQFD, plusieurs fois élu « meilleur journal marseillais du Monde » par des jurys férocement impartiaux. Plus de vingt ans qu’on existe et qu’on aboie dans les kiosques en totale indépendance. Le hic, c’est qu’on fonctionne avec une économie de bouts de ficelle et que la situation financière des journaux pirates de notre genre est chaque jour plus difficile : la vente de journaux papier n’a pas exactement le vent en poupe… tout en n’ayant pas encore atteint le stade ô combien stylé du vintage. Bref, si vous souhaitez que ce journal puisse continuer à exister et que vous rêvez par la même occas’ de booster votre karma libertaire, on a besoin de vous : abonnez-vous, abonnez vos tatas et vos canaris, achetez nous en kiosque, diffusez-nous en manif, cafés, bibliothèque ou en librairie, faites notre pub sur la toile, partagez nos posts insta, répercutez-nous, faites nous des dons, achetez nos t-shirts, nos livres, ou simplement envoyez nous des bisous de soutien car la bise souffle, froide et pernicieuse.

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