De l’avantage d’être abonné-e

Ce message s’adresse à nos lecteurs... papiers : Soupesez votre numéro. Vous avez remarqué ? Oui, il est un peu plus lourd. C’est léger, certes. Comment ? Ah oui. Vous aviez vu le truc venir en l’achetant. Ben oui, 4 euros, c’est plus cher. C’est sûr. C’est plus de taf, aussi, puis c’est plus coûteux en impression. Faut dire qu’on s’étoffe. Tout au long de la semaine, le local ne désemplit plus. Y aura bientôt plus de place ! On a même un stagiaire, Séb, il s’appelle. Alors vu qu’on est plus nombreux, des idées folles nous viennent, des dossiers en pagaille, des histoires de hors-séries, des livres... Et pourquoi on deviendrait pas un quotidien tiens ? Oulah ! Un hebdo, alors ? Heureusement, la légendaire inertie marseillaise nous rattrape vite. Mais, après l’apéro, ces velléités d’expansion abandonnées, il nous reste encore un petit quelque chose qui nous pousse à en faire plus.

Le mois prochain, on envoie nos reporters dans l’État espagnol (Barcelone, Séville, Cadix et Madrid) pour voir à quelle sauce la crise se déguste, et quelles pratiques collectives entrent en résistance. En décembre, on décortique la grande bouffonnerie de la COP21, puis en janvier, on recroise nos vieux ennemis en s’attaquant à la question de l’armement. Bref, devant la croissance de nos pages, ceux qui s’en tirent jusqu’ici le mieux, ça reste nos abonné-e-s1.

Qu’on se le tienne pour dit.

Cet article fantastique est fini. On espère qu’il vous a plu.

Nous, c’est CQFD, plusieurs fois élu « meilleur journal marseillais du Monde » par des jurys férocement impartiaux. Plus de vingt ans qu’on existe et qu’on aboie dans les kiosques en totale indépendance. Le hic, c’est qu’on fonctionne avec une économie de bouts de ficelle et que la situation financière des journaux pirates de notre genre est chaque jour plus difficile : la vente de journaux papier n’a pas exactement le vent en poupe… tout en n’ayant pas encore atteint le stade ô combien stylé du vintage. Bref, si vous souhaitez que ce journal puisse continuer à exister et que vous rêvez par la même occas’ de booster votre karma libertaire, on a besoin de vous : abonnez-vous, abonnez vos tatas et vos canaris, achetez nous en kiosque, diffusez-nous en manif, cafés, bibliothèque ou en librairie, faites notre pub sur la toile, partagez nos posts insta, répercutez-nous, faites nous des dons, achetez nos t-shirts, nos livres, ou simplement envoyez nous des bisous de soutien car la bise souffle, froide et pernicieuse.

Tout cela se passe ici : ABONNEMENT et ici : PAGE HELLO ASSO.
Merci mille fois pour votre soutien !


1 Et même temps, nous nous en tenons à notre politique numérique de réduction de parution sur la toile : chaque vendredi, en soirée, nous publierons un article du numéro en cours. Et un seul par semaine (sauf situation particulière) ! A bon entendeur... Note du webmaster.

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