N’ayez crainte, ça se tassera

Tout n’est pas rose, l’été, pour Lafâme, surtout par les temps qui courent, avec tous ces hommes hystériques qui crient au loup ! Mais oui, les filles, Mademoiselle a entendu vos cris de désespoir : « Qu’il est difficile de savoir si un homme est consentant ! C’est si compliqué, un homme ! » Mademoiselle voudrait donc donner quelques conseils aux femmes, afin que cet été, enfin, elles tentent de respecter en toute occasion le consentement des hommes, ces êtres complexes qui minaudent, aiment bien qu’on les force un peu et qui ont tendance à changer d’avis comme de caleçon. Alors, comment faire pour savoir si un homme est consentant ? D’abord, sachez que si un homme vous fait un sourire, parfois accompagné d’un « bonjour », cela ne veut pas forcément dire qu’il a envie de se mettre à quatre pattes.

par Tanxxx

C’est fou, mais il se peut qu’il soit simplement poli. En revanche, si vous voyez qu’un homme vous regarde avec insistance, qu’il vous plaît et qu’il répond à vos sourires, vous pouvez par exemple l’inviter à boire un verre. S’il accepte, cela ne veut toujours pas dire qu’il veuille se mettre à quatre pattes. Oui, c’est pénible, je sais, surtout avec l’augmentation du prix des consommations en terrasse ! Se rendent-ils compte qu’il devient de plus en plus frustrant de ne pas pouvoir peloter un peu le damoiseau après deux mojitos à dix euros chacun ? Il existe cependant une solution à cette frustration : partagez le prix des consommations. Ils ont voulu l’égalité ? Eh bien, qu’ils l’assument. Et si la soirée se poursuit, que votre conquête se laisse embrasser, voire tripoter un peu ? Laissez-vous aller... mais sachez vous arrêter s’il dit non. Non, c’est non. Inutile donc de lui enfoncer vos doigts ou tout autre objet dans le corps contre son gré. Il s’agirait là d’un viol, et vous seriez bien emmerdées. Alors dans le doute, abstenez vous. Et si vous ne le faites pas pour eux, faites-le pour vous : avec le puritanisme qui règne actuellement, il vous faudra être particulièrement prudentes dans les prochains mois. Ensuite, n’ayez crainte, ça se tassera. Mais en attendant, rassurez-vous : si vous êtes victimes de vos pulsions, sachez que moins de 10 % d’entre eux portent plainte. Et c’est pas dit qu’on les croie. Surtout s’ils ont bu deux mojitos de trop ou détourné des chèques vacances. Alors si ça « dérape » un peu cet été, les filles, dites-vous bien qu’il n’y a pas mort d’homme.

Cet article fantastique est fini. On espère qu’il vous a plu.

Nous, c’est CQFD, plusieurs fois élu « meilleur journal marseillais du Monde » par des jurys férocement impartiaux. Plus de vingt ans qu’on existe et qu’on aboie dans les kiosques en totale indépendance. Le hic, c’est qu’on fonctionne avec une économie de bouts de ficelle et que la situation financière des journaux pirates de notre genre est chaque jour plus difficile : la vente de journaux papier n’a pas exactement le vent en poupe… tout en n’ayant pas encore atteint le stade ô combien stylé du vintage. Bref, si vous souhaitez que ce journal puisse continuer à exister et que vous rêvez par la même occas’ de booster votre karma libertaire, on a besoin de vous : abonnez-vous, abonnez vos tatas et vos canaris, achetez nous en kiosque, diffusez-nous en manif, cafés, bibliothèque ou en librairie, faites notre pub sur la toile, partagez nos posts insta, répercutez-nous, faites nous des dons, achetez nos t-shirts, nos livres, ou simplement envoyez nous des bisous de soutien car la bise souffle, froide et pernicieuse.

Tout cela se passe ici : ABONNEMENT et ici : PAGE HELLO ASSO.
Merci mille fois pour votre soutien !

Facebook  Twitter  Mastodon  Email   Imprimer
Écrire un commentaire