Le cas Casali

Figure centrale de cette « vague brune sur l’histoire de France » que nous avions présentée aux lecteurs, Dimitri Casali est quelqu’un de précieux tant il illustre avec grandiloquence moult notions et postures pernicieuses, qui trouveraient aisément leur place dans un nouveau dictionnaire des idées reçues.

L’Histoire de France par l’image. Cours élémentaire, 1932.

Petit décryptage du « casalisme » :

– Répétition  : Propension de chacun de ses livres (L’Altermanuel d’Histoire de France, 2011 ; L’Histoire de France interdite, 2012 ; L’Histoire de France, de l’ombre à la lumière, 2014) à recopier le précédent, ce qui témoigne tant d’une réelle paresse intellectuelle que d’un manque de considération pour son nombreux lectorat. Ne le jugeons pas sévèrement  : s’autoplagier est un art difficile. Le ressassement de clichés droitiers éculés est son fonds de commerce.

– Effet de cliquet : ici réside la seule nouveauté de ses marronniers historico-droitiers de septembre : chaque année son instrumentalisation droitière de l’histoire le rapproche un peu plus de l’ultra droite la plus dure. Ce qui ne gêne nullement les médias audio-visuels ravis de l’inviter (encore récemment chez Wendy Bouchard, le 18 septembre sur Europe 1 sur le thème « L’école française est-elle une fabrique de djihadistes ? »).

– École : dans un pays libre, lieu où l’on apprend des dates. En France décadente, lieu ou des pédago-trotskystes fabriquent des djihadistes.

– Trahison des éditeurs  : à défaut d’être historien, Casali est vendeur. Cela suffit manifestement pour des éditeurs institués (Perrin, Flammarion, Armand Colin) qui l’impriment, mais ne le relisent pas, tant les répétitions et les coquilles abondent.

– Plante verte : qui a besoin de racines pour se développer. Ficus pour le jardinier, français (de souche de préférence) pour Dimitri Casali.

Bref, même pas de quoi servir de calle au lit.

A lire : Histoire : « Il faut prôner le désordre »

Cet article fantastique est fini. On espère qu’il vous a plu.

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